Silent Hill: première partie

Cette histoire prend place à notre époque dans une petite bourgade des Etats-Unis entourée d’une épaisse brume…

Vous vous réveillez dans une cellule de prison. Un bruit d’ouverture d’une  porte semble être la cause de votre réveil. Les murs sont gris et taggés de leitmotivs divers. Parmi toutes vos cellules ouvertes, une ne semble pas comme les autres: des traces de sang tapissent le sol et les murs. Vous ne savez plus qui vous êtes ni qui sont ceux qui vous accompagnent. Que font un ado, une jeune femme, une femme mure, un homme chauve et un homme en brun ici! Ni une ni deux vous vous précipitez vers le rez-de-chaussée avec l’homme chauve à la tête du groupe. Sortir de ce bâtiment vous semble la meilleure idée…

Tiens la jeune fille à un drôle de tatouage sur le dos!

…qui attire vos regards: un symbole occulte semble-t-il,  mais qui ne dit rien à personne! Vraiment bizarre! Arrivés à l’entrée, le constat est simple: il n’y a que vous ici! Accroché au mur du bureau du shérif, une carte des environs, ça vous servira bien à un moment!

SILENT HILL!

Ce nom ne vous dit malheureusement rien… Sur le bureau une boîte à chaussures renfermant quelques indices que vous laissez sur place. Il y a aussi des armes à feu mais aucunes munitions. A l’extérieur, la rue est déserte et il fait très brumeux, le seul son qui vous est familier est émis par cette radio qui grésille…Votre objectif: sortir de la ville le plus rapidement possible et en voiture. Après en avoir trouvé une qui démarre, vous vous dirigez vers le nord et empruntez un tunnel:

Il n’y a pas âme qui vive dans ce foutu bled!

Au bout d’un moment vous n’atteignez toujours pas la sortie, vous décidez de faire demi-tour avant que l’auto ne tombe en panne d’essence. Vous rentrez à nouveau dans cette ville qui semble définitivement abandonnée de tout être vivant mais au détour d’une chaussée, vous apercevez un chien errant. Avec stupeur, vous remarquez  qu’il possède plusieurs têtes et sans demander votre reste vous repartez à vive allure… un peu plus loin, enfin, vous tombez sur ce qui semble être un homme endormi sur une chaise. A son réveil, il vous explique que les habitants de la ville ont disparu: des créatures inhumaines appartenant au Culte de la mort détruisent peu à peu la ville et tout ce qui y vit! Vous le laissez à son sort et poursuivez votre fuite. Il est devenu urgent de trouver une station d’essence avant la panne…

Aux abords de la ville vous la trouvez mais toujours personne… à la recherche du pompiste local, vous ne trouvez finalement qu’un petit garçon de 8 ans  jouant à la balle!  Il dit s’appeler Charles et attendre son amie Lynn.  Mais vous n’en apprenez pas beaucoup plus (Ndr : enfin dans mon souvenir !). Un homme de grande taille s’approche de vous en hurlant et semble offrir son aide. Il se propose d’abord de partager une bière chez lui. En chemin, vous passez devant une boutique de comics, Le « Paradise Lost », et par curiosité certains d’entre vous entrez à l’intérieur : un comics à la caisse attire votre regard : « Gun Dream » un jeune homme de dos, un flingue à la tempe pour toute couverture. A l’intérieur du livre,  il n’y a que des pages vierges! En le refermant…

Mais… ! Mais… ! Sa tête bouge toute seule ! C’est quoi se délire !

Les autres sont montés chez l’homme qui se dit bucheron. Une grosse hache trône dans son salon. Mais comment a-t-il réussi à survivre ? Son frigo est vide !  Et vous vous souvenez que le supermarché aperçu plus tôt était vide lui aussi !

Au bout d’une heure, vous ressortez de chez lui et c’est alors qu’un événement inattendu se produit : une jeep déboule au beau milieu du boulevard, désert, et s’arrête brusquement devant la boutique de comics : un homme de 50 ans en sort et semble chercher quelque chose. Il dit s’appeler Douglas et explique être venu ici voir son fils Charles. Il serait encore  ado,  fan de comics, d’où son idée de s’arrêter ici ! Vous faites le rapprochement avec le petit garçon jouant à la balle mais une photo que vous donne Douglas ne vous permet pas de confondre les indices : elle est désespérément floue !

 

À suivre

 

 

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